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  • Photo du rédacteurJango, chat coach

L'apprentissage des jeunes, un tremplin vers la réussite.

Non, l’apprentissage n’est pas une voie de garage. Et ce n’est pas Théo, 22 ans, qui dira le contraire. "Je ne connais pas beaucoup de cursus qui offrent un travail rémunéré, une formation immédiate et concrète avec un emploi durable à la clé", lance ce jeune Picard qui prépare un BTS agricole en alternance. Comme lui, 400 000 jeunes sont en apprentissage en France. Pas assez pour le gouvernement qui veut revaloriser la filière et attirer plus de candidats. "Aujourd’hui, plus d’un million de jeunes n’arrivent pas à se projeter dans l’avenir. Il faut leur donner la chance d’aller vers ces formations et métiers d’excellence ", explique la ministre du Travail, Muriel Pénicaud. Car les chiffres sont là : sept apprentis sur dix trouvent un poste dans les six mois qui suivent leur formation, faisant de l’apprentissage "l’un des meilleurs tremplins pour l’emploi".



Pour autant, la filière peine toujours à recruter. Seuls 7 % des 16-25 ans optent pour ce cursus, contre 15 % en moyenne dans les autres pays européens. En cause, des préjugés tenaces qui plombent son attractivité. « Choix par défaut », « réservé aux métiers manuels » ou « aux jeunes en échec scolaire », l’apprentissage reste méconnu des élèves comme de leur famille. Bousculer les idées reçues, c’est aussi l’ambition de la réforme. "L’apprentissage n’est pas une impasse. On peut préparer des diplômes du CAP au Bac +5. C’est aussi une école de l’entreprenariat", poursuit la ministre, qui entend faciliter les passerelles avec l’enseignement classique. Parmi les mesures phares, une meilleure rémunération (30 euros net par mois en plus) et un coup de pouce de 500 euros pour aider les apprentis à passer leur permis de conduire. Les jeunes pourront aussi être embauchés tout au long de l’année, et non plus en fonction du calendrier scolaire. La limite d'âge est repoussée à 30 ans, contre 26 ans jusqu'à présent. Dès le collège, tous les élèves pourront découvrir les différents métiers. Et chaque contrat d’apprentissage sera systématiquement financé, peu importe l’entreprise et son secteur d’activité. L’opération séduction est lancée.

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