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  • Photo du rédacteurJango, chat coach

Gère ton stress !

Le stress lié au changement

L’adolescence est une période de grand changement corporel, émotionnel et social. Ces transformations rapides associées à différents sentiments ne sont pas toujours faciles à gérer et peuvent amener du stress chez l’adolescent.


Le stress et la scolarité de l’adolescent

De plus, les examens prennent une nouvelle importance puisqu’ils déterminent la suite du parcours scolaires, puis l’orientation professionnelle. Le jeune stresse d’autant plus pour avoir son brevet, puis son bac, car son avenir en dépend.


Les symptômes du stress chez les adolescents

Le stress s’installe chez l’adolescent par des maux de ventre ou de tête, des troubles du sommeil, de l’isolement ou de l’agressivité…

Les formes extrêmes du stress peuvent être de la violence importante, des fugues et de l’absentéisme scolaire.

Mais le stress peut aussi se retourner contre l’adolescent lui-même : il peut présenter des formes d’automutilation (se faire mal lui-même), développer une dépression ou faire des tentatives de suicide.

Les tentatives de suicide ne reflètent pas forcément une envie de mourir mais le souhait que cet état de mal-être s’arrête.

Petit guide pour ado stressé

À la veille des examens de fin d’année, le stress atteint un niveau supérieur chez plusieurs jeunes. Comment le gérer dans ces conditions et pendant toute l’année ? Le relaxologue français Gilles Diederichs s’est intéressé à la question avec Déstresse, un petit guide pratique à l’intention des adolescents. 

Vous abordez le stress avec des méthodes de mieux-être. Les ados sont-ils ouverts à ce type d’approche ?

Ils n’ont pas envie de s’engager dans des processus très longs. Ce qu’ils veulent, c’est des outils qu’ils peuvent modeler par eux-mêmes et être autonomes. Ce bouquin, on l’a vraiment pensé de façon à ce que les jeunes puissent trouver leurs propres réponses. Ça passe par l’observation de soi et des autres, par des solutions pratiques qui n’entrent pas trop dans les aspects psychologiques. On est plutôt dans le travail mental, émotionnel, simple en approche et extrêmement pragmatique : quand je me lève le matin, je peux faire ceci ou cela. Ce sont des techniques qui leur parlent.

Vous intervenez auprès des ados.  Qu’est-ce qui les stresse ?

Ils sont en plein changement hormonal, ce qui est un facteur de stress en soi. Il y a aussi les examens, les rencontres, les amitiés, les amours, et bien sûr, les adultes. Un parent ou un enseignant qui est stressé le communiquera au jeune. Par ailleurs, on leur présente un monde qui souvent leur fait peur. Le fait de voir aux nouvelles des informations négatives répétées à longueur de journée n’aide pas non plus. Les attentats de Manchester sont un exemple de message qui transmet l’idée qu’on ne vit pas dans un monde sécurisant.

Comment aborder ces sujets avec eux ?

Je ne pense pas qu’on doive fuir la réalité. Ce n’est pas un monde de Bisounours. Il faut plutôt les entourer, stimuler les conversations autour de ces événements, être disponible pour répondre aux questions. On peut aussi avoir recours à des techniques plus indirectes comme le dessin, le théâtre ou l’écriture, qui ne les obligent pas à aborder directement la question. Parfois, c’est un médiateur extérieur qui est plus enclin à le faire. Je pense d’ailleurs qu’on devrait enseigner des méthodes de relaxation à l’école. La Belgique le fait déjà. Plusieurs enseignants prennent aussi des initiatives personnelles. Les avantages sont nombreux. 

Petit guide pour ado stressé


À la veille des examens de fin d’année, le stress atteint un niveau supérieur chez plusieurs jeunes. Comment le gérer dans ces conditions et pendant toute l’année ? Le relaxologue français Gilles Diederichs s’est intéressé à la question avec Déstresse, un petit guide pratique à l’intention des adolescents. 

Vous abordez le stress avec des méthodes de mieux-être. Les ados sont-ils ouverts à ce type d’approche ?

Ils n’ont pas envie de s’engager dans des processus très longs. Ce qu’ils veulent, c’est des outils qu’ils peuvent modeler par eux-mêmes et être autonomes. Ce bouquin, on l’a vraiment pensé de façon à ce que les jeunes puissent trouver leurs propres réponses. Ça passe par l’observation de soi et des autres, par des solutions pratiques qui n’entrent pas trop dans les aspects psychologiques. On est plutôt dans le travail mental, émotionnel, simple en approche et extrêmement pragmatique : quand je me lève le matin, je peux faire ceci ou cela. Ce sont des techniques qui leur parlent.

Vous intervenez auprès des ados.  Qu’est-ce qui les stresse ?

Ils sont en plein changement hormonal, ce qui est un facteur de stress en soi. Il y a aussi les examens, les rencontres, les amitiés, les amours, et bien sûr, les adultes. Un parent ou un enseignant qui est stressé le communiquera au jeune. Par ailleurs, on leur présente un monde qui souvent leur fait peur. Le fait de voir aux nouvelles des informations négatives répétées à longueur de journée n’aide pas non plus. Les attentats de Manchester sont un exemple de message qui transmet l’idée qu’on ne vit pas dans un monde sécurisant.

Comment aborder ces sujets avec eux ?

Je ne pense pas qu’on doive fuir la réalité. Ce n’est pas un monde de Bisounours. Il faut plutôt les entourer, stimuler les conversations autour de ces événements, être disponible pour répondre aux questions. On peut aussi avoir recours à des techniques plus indirectes comme le dessin, le théâtre ou l’écriture, qui ne les obligent pas à aborder directement la question. Parfois, c’est un médiateur extérieur qui est plus enclin à le faire. Je pense d’ailleurs qu’on devrait enseigner des méthodes de relaxation à l’école. La Belgique le fait déjà. Plusieurs enseignants prennent aussi des initiatives personnelles. Les avantages sont nombreux. 

Le stress peut-il aussi être positif ?

Le stress, c’est une réaction normale. Ça peut être agressant pour le corps, mais c’est un agent de développement personnel très intéressant dans la mesure où on le prend consciemment. Ça devient une énergie qu’on peut utiliser pour agir. Le problème, c’est quand il devient chronique. On ne le domine plus et tout devient stressant. Le burnout existe chez les ados. Le « bore out » aussi : le jeune devient démotivé et l’ennui alimente l’angoisse. Il y a toutefois un côté magique, chez l’ado, c’est qu’il peut changer rapidement.

Quels sont vos conseils pour aider un jeune à mieux gérer le stress  des examens de fin d’année ?

Une solution toute bête est de se préparer. Mais on ne peut pas le faire au dernier moment. Il faut miser sur le long terme en adoptant une saine attitude et une bonne hygiène de vie, en se couchant tôt, en mangeant bien et en se dépensant physiquement pour éliminer les toxines. Ça peut être de marcher un peu tous les jours, par exemple, ou de faire une activité en groupe. Si on laisse le temps au cerveau de se reposer un peu, il fera mieux son travail après. 

La peur est souvent de ne pas être à la hauteur, dans ce type de circonstances. Pour ne pas se laisser distraire par l’anxiété ou des émotions négatives, on peut renforcer le mental en s’imaginant en train de réussir ou d’avoir accès à sa mémoire pendant l’examen, par exemple. Ces exercices devraient idéalement débuter quelques semaines plus tôt. Il y a aussi des mouvements très simples de déstresse par la respiration ou le massage des mains. 

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